Le PsynéClub

Bonjour à tous !
"Pour ce Psynéclub tu me mettras 2 podcats - avec 2 thématiques - avec 2 films ! Je vous propose de changer les règles puisque nous allons d'abord nous intéresser à la bipolarité avec le personnage de Camille dans le film "En attendant bojangles", réalisé par Régis ROINSARD, et le personnage de Pat dans le film "Happiness therapy", réalisé par David Owen RUSSEL.
Pourquoi ? Mais pourquoi pas ! Il me semble que l'association en binôme permet de mieux comprendre les signes d’un trouble psychique présenté parfois de manière incomplète dans les films. Mais lorsqu’on les associe cela devient plus intéressante et plus visible. Si nous prenions ces films de manière distincte, ils seraient une excellente occasion pour ouvrir un débat sur le sujet de la représentation populaire des maladies mentales, mais ce n'est pas notre objectif. L’objectif c'est d'avoir des exemples concrets de symptômes, de vécu, de frein et de ressources concernant ce trouble.
Alors on y va ? On y va ! … Bienvenu.e.s au Psynéclub !

Une drôle d'histoire, film réalisé par Anna BODEN et Ryan FLECK. Le titre est bien choisi car il s’agit bien d’une histoire, celle d'un jeune homme rempli de doutes, Greg, mais c’est aussi l'histoire de nombreuses personnes comme tout le monde qui, sur une tranche de leur vie, vont séjourner dans un service de psychiatrie. Ce film est une belle vitrine pour montrer la "boutique" de la PSY avec bienveillance, c'est assez rare dans le cinéma pour qu'on le souligne. D’ailleurs ce film m’aide énormément pour expliquer la psychiatrie à mes étudiants de 1ère année. Bienvenu.e.s au Psynéclub !

« Le Delire Jaloux mis en scène », c’est le titre de l'article de Pierre-Ludovic LAVOINE issu de la revue Santé Mentale d’Avril 2016 pour analyser le film de Claude CHABROL "l'Enfer" sorti en 1994. A l'origine, je voulais faire un travail avec mes étudiants sur la paranoïa avec ce film. En me documentant, je suis rapidement tombé sur l'article du Dr LAVOINE. Il est tout simplement génial cet article, il y a tout ! Alors je vous propose dans ce podcast de reprendre cet article QUASI mot pour mot, une lecture en y mettant quelques ponctuations personnelles afin d'être complémentaire.
Bienvenu.e.s au Psynéclub !

En France, l'autisme c'est environ 8000 enfants diagnostiqués par an.
Trop longtemps, la France s'est faite une réputation de "dernier de la classe" faute d'implication. Pour cette raison, plusieurs Plan d'actions ont été lancés par l'Etat Français dont le dernier en 2018. Néanmoins, les familles des enfants (et adultes) atteints d'un trouble autistique font face à un véritable parcours du combattant.
Le cinéma a souvent pris l'habitude de traiter l'autisme dans sa version dite "intelligente" (Rayman ou Le monde de Nathan). Le film "T'en fais pas je suis là", réalisé par Pierre ISOARD, parle d'un enfant atteint d'un autisme ordinaire mais sévère ... et de son père.
Bienvenu(es) au PsynéClub !

En France 1 personne sur 5 souffre ou souffrira de dépression. Les troubles dépressifs sont en augmentation constante depuis ces dernières années, particulièrement dans la tranche d'âge des 15 à 24 ans. Sur une échelle mondiale, la dépression est le premier facteur d'incapacité et touche à ce jour presque 350 millions de personnes. N’oublions pas également la conséquence majeure de la dépression : le suicide. Le film « Le Complexe du Castor » sorti en 2011, est le troisième film réalisé par Jodie FOSTER. C’est aussi le film qui relance Mel GIBSON dans une période où celui-ci fait l’objet d’une enquête pour violence et accumule les déboires professionnels. Le personnage de Walter illustre donc un trouble dépressif et résonne probablement avec le vécu du moment de Mel GIBSON.
Bienvenu(e)s au Psynéclub !
(source : https://sanp.ch/en/online-only-content/post/le-trouble-depressif-dans-le-film-the-beaver)